Les trois premiers mois de Killiam
Les premiers jours ont été très difficiles car en tant que parents il faut assister impuissant aux problèmes de santé de ce petit bout de chou (problèmes respiratoires, prise de sang, transfusion, bradycardie, problèmes digestifs, etc....).
Il n'est pas non plus facile d'attendre parfois des heures devant la porte de la réa-néonat pour pouvoir être près de son bébé, ni de supporter le bruit des alarmes (parfois c'est juste un capteur débranché mais c'est impressionnant quand on ne se sait pas).
Mais cela en vaut vraiment la peine, que de joies quand enfin notre petit killiam a ;
* pris ses premiers 10 grammes,
* bu son premier biberon de 5 ml,
* fait du « peau à peau » avec son père ou moi, même si cela signifie porter délicatement dans ses bras, son petit bébé à peine formé et si fragile, en essayant de ne rien débrancher.
Sans parler du soulagement quand :
* il n'a plus besoin de la sonde gastrique, ni d'assistance respiratoire,
* il quitte la couveuse pour le berceau.
Et un jour enfin le grand Jour : on nous a parlé de rentrer à la maison...
Ce sont tous les témoignages affichés en réa qui nous ont fait tenir. Notre entourage a été très présent, nous a soutenu du mieux qu'il pouvait, mais nous avons eu besoin de nous raccrocher aux expériences de ses parents et de ses petits bouts de chou qui ont vécu le même parcours hors norme que nous.
Et merci encore aux puéricultrices débordées qui ont pris le temps de répondre au téléphone et nous donner des nouvelles toutes les nuits.